14 juin 2019

Si vous vivez en Suisse, vous n’avez pas pu passer à côté du mouvement d’aujourd’hui, intitulé « Grève des femmes ». Maman de 6 enfants, dont 5 garçons, je suis bien évidemment sensible à cette journée.
L’autre jour, on m’a demandé si j’allais faire grève.
Non. Pourquoi? Parce que je n’enseigne pas le vendredi. Si j’avais été dans ce cas-là, je n’aurais pas non plus grève. Au contraire.
Selon moi, il y a 3 endroits où les choses peuvent concrètement et rapidement changer, et donc estomper les inégalités sexistes qui persistent: à l’école, à la maison et dans les urnes.
3 endroits où les femmes, de facto, sont les plus nombreuses. Comble de l’ironie, non?
Il y a plus d’enseignantes au primaire et au secondaire que d’hommes. Il y a plus de femmes au foyer ou à temps partiel que d’hommes. Et il y a plus de femmes que d’hommes en Suisse.
Alors, saisissons cette chance: éduquons nos jeunes enfants comme nous aimerions être traité(e)s plus tard, sensibilisons-les le plus tôt possible à l’égalité et l’équité, apprenons-leur les droits des femmes et des hommes, formons les futurs employeurs et employeuses de demain sans distinction de sexe, parlons-leur de respect des uns et des autres, et surtout, donnons nos voix dans les urnes.
Utilisons la situation actuelle pour renverser la tendance et arriver à l’équilibre entre tous.
J’espère simplement que cette journée montrera à celles et ceux qui contribuent à maintenir ces inégalités, consciemment ou inconsciemment d’ailleurs, à quel point les personnes voulant changer les choses sont nombreuses, chacune à son niveau et en fonction de ses possibilités…
Belle journée!
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